Virgini, qui es-tu ? Parle nous de toi…
Je suis Virginie. J’ai 44 ans et je suis la maman de 3 enfants âgés de 16, 7 et 5 ans.
J’habite actuellement dans le Pas-de-Calais, département où je suis née. Je suis passionnée par la périnatalité et je dévore à peu près tout ce qui touche à ce sujet de près ou de loin !
En plus de mes bouquins sur la grossesse, l’allaitement ou le deuil périnatal, j’ai un besoin viscéral d’être en contact avec la nature. “Les pieds dans l’herbe et les mains dans les fleurs” pourrait être mon crédo ! Dans mon jardin ou en pleine forêt, cela me permet de faire le plein d’énergie, de me ressourcer et d’offrir le meilleur de moi-même aux parents que j’accompagne.
J’aime aussi me plonger dans les loisirs créatifs et offrir à mon entourage des objets décoratifs et des cartes faits avec amour et patience. Le chocolat noir et la noix de coco sont mes péchés mignons (je vous laisse imaginer dans quel état je suis lorsque les 2 sont associés !). Je cherche à mettre en pratique mes valeurs dans mon quotidien. Je récupère, recycle et fais moi-même une grande partie de mes aliments et autres produits du quotidien. Les ratés sont nombreux mais j’adore ce côté expérimentation !
Mon entourage a tendance à me qualifier, à raison, de tornade blanche. Bon d’accord, je dois bien admettre que j’ai un petit (euh énorme en fait !) côté hyperactif ! C’est peut-être pour cette raison que je suis membre active de plusieurs associations en lien direct avec la périnatalité et que les idées de développement de mon activité de consultante en périnatalité ne manquent pas !
Comment t’est venue cette vocation ?
Je dirai que je suis comme Obélix, je suis tombée dedans depuis toute petite ! J’ai toujours été attirée par l’univers de la grossesse, l’accouchement et les tout-petits. Le ventre d’une femme enceinte m’a toujours semblé être empreint de magie et me fascinait littéralement. Je trouvais que malgré toutes les techniques d’imagerie médicale et nos grandes connaissances dans le développement de l’embryon puis du foetus, ce qui se déroulait au creux du ventre de la femme était mystérieux et sacré.
Très logiquement, j’ai voulu faire des études de sage-femme. Projet malheureusement contrecarré (ou heureusement plutôt car je sais dorénavant que travailler en maternité ne m’aurait pas convenu !) par une simple contre-indication à un vaccin qui était à l’époque obligatoire pour passer le concours d’entrée en formation. J’ai donc dû faire des choix d’orientation professionnelle par dépit. Je me suis alors orientée vers les métiers du marketing bancaire. Grave erreur (enfin facile à dire à posteriori !). Très rapidement, j’ai exercé ce métier uniquement pour faire bouillir la marmite. Promouvoir la vente de crédits à des personnes qui se trouveraient en difficultés certaines à plus ou moins long terme ne correspondait pas à mes valeurs. J’ai donc choisi de me reconvertir (pour ceux qui suivent, c’est la 1ère reconversion !) afin de donner du sens à ce que j’allais faire. Un bilan de compétences, réalisé une fois de plus sur la base de mes compétences professionnelles et non sur celle de mes passions et envies, m’a ouvert une nouvelle voie professionnelle, celle de la formation continue. Je devins donc responsable de la formation continue.
Après quelques années, une magnifique opportunité s’est offerte à moi : devenir directrice d’une structure associative d’insertion sociale et professionnelle. Ce poste m’a permis de rencontrer de très belles personnes et d’acquérir des compétences multiples. Pourtant au moment d’accueillir mon 3ème enfant, j’ai choisi de quitter mon poste et de me consacrer à ma famille pendant quelques années. Pour être honnête, j’avais surtout besoin de prendre soin de moi et de me reconstruire après cette expérience professionnelle pour le moins exigeante et envahissante.
Retour à la case “Que vais-je faire ?” ! Cette fois-ci, quitte à changer de métier, je me suis dit qu’il me fallait revenir à mes premières amours, l’enfantement, et enfin exercer un métier qui me passionnerait ( et donc 2ème reconversion !). C’est ce cheminement qui m’a amené à me former chez Mère et Monde en octobre 2020 afin de devenir consultante en périnatalité. Même si le chemin a été parsemé d’ornières et de cailloux, je ne regrette en rien ce que j’ai fait. C’est d’ailleurs ce parcours qui me permet aujourd’hui d’avoir toutes les compétences pour gérer ma propre entreprise.
Qu’est-ce que ce métier t’apporte ?
Ce métier présente de très nombreux avantages pour moi. Il m’offre tout d’abord la liberté d’exercer un métier comme je l’entends, à ma façon. Je suis mon propre chef et je décide seule (bon d’accord, je consulte quand même mon homme…un peu !) de là où je veux aller et avec qui je souhaite évoluer professionnellement.
Je pense également avoir trouvé le métier qui correspond à mes véritables aspirations c’est-à-dire un métier profondément humain, respectueux de l’autre et de son histoire, où la bienveillance et le partage sont omniprésents et où on parle de bébé en permanence !
Partager des moments d’une si grande intimité avec les couples que j’accompagne et voir la confiance qu’ils placent en moi sont des trésors inestimables. A mon échelle, j’œuvre pour que le monde de la naissance soit chaque jour plus doux, plus respectueux de la maman, de son bébé et du conjoint. Je ne vois pas de plus belle mission que celle-là !
Partage nous un beau souvenir d’accompagnement.
Je dois admettre que j’ai eu un grand moment d’émotion lorsque j’ai reçu, de la part du premier couple que j’ai accompagné, leur témoignage concernant l’accompagnement que je leur ai prodigué. Leurs mots si sincères, si flatteurs à mon égard conjugués au fait de lire concrètement à quel point j’ai pu les soutenir dans l’aventure de l’arrivée de leur bébé ont résonné très fort en moi.
C’est comme si, avec leurs mots, ils avaient officiellement reconnu mon statut de consultante en périnatalité. Je crois d’ailleurs que ce charmant jeune couple gardera une place de choix dans ma vie. * Cette reconversion, ce saut dans l’inconnu devenait réel et tangible et cela m’a bouleversé. Bien plus d’ailleurs que l’obtention du bout de papier indiquant que j’étais devenue une consultante en périnatalité certifiée ! Attention, ne vous méprenez pas, je suis quand même bien contente de l’avoir décroché ce bout de papier en question !
Pour la première fois de ma vie professionnelle, je sais que je suis à ma place et je me réjouis de ce que l’avenir me réserve !