Faisons co-naissance avec Julie Constantin

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Faisons co-naissance avec Julie Constantin

Qui es-tu ? Parle nous de toi…

Je suis Julie et j’habite à Caromb dans le Vaucluse. Je suis maman de deux petites merveilles (comme le disent toutes les mères du monde). Avec mon conjoint nous sommes très attachés à donner une vie saine, naturelle et bienveillante à nos enfants. Entre potager, poules, cuisine, jeux, balades, siestes et j’en passe nos journées sont remplies.
J’aime travailler la terre, cuisiner et manger mes propres légumes, j’aime lire et découvrir tout ce qui peut se faire autour de la maternité. J’aime aussi mes soirées avec un bon livre ou devant netflix.
En bref, j’aime ma vie simple et naturelle.

Comment t’est venue cette vocation ?

Tout a commencé à la naissance de mon premier garçon. Une naissance vient remettre en question beaucoup de choses dans votre vie. Pour moi, elle a remis en question mes valeurs, mes croyances, mon mode de vie. J’ai commencé à m’intéresser au développement des bébés, à leurs besoins ainsi qu’à ceux des parents. J’ai appris à devenir mère. A cette période, je commençais à chercher une nouvelle voie, un métier qui aurait du sens.
Puis est venu mon second petit garçon, prématuré. Je n’étais pas préparée à cette naissance, pas de cette façon. Après sa naissance, j’ai connu un immense sentiment de solitude, de manque de soutien et d’écoute. C’est alors que je me suis renseignée, j’ai fouillé et je suis tombée sur le mot “Doula” qui a piqué ma curiosité. Et me voilà aujourd’hui Doula.

Qu’est-ce que ce métier t’apporte ?

Ce métier est pour moi en accord avec mes valeurs, à ce que je veux transmettre à mes enfants. Je me sens utile et à ma place. Il m’apporte de la satisfaction de faire ce que j’aime, et de voir en retour le bonheur des parents que j’accompagne.

Partage nous un beau souvenir d’accompagnement.

C’était en plein mois de juin, j’avais rejoint une maman qui était en plein travail à la maternité. Elle ressentait de très fortes contractions et vivait un moment très difficile. Je suis arrivée dans sa chambre, j’ai baissé les lumières, mis de la musique douce. Elle s’est penchée sur un ballon et je l’ai massée. Elle se berçait lentement sur ce ballon, elle vivait un tel moment de désespoir. Je lui ai donc dit qu’elle pouvait s’autoriser à pleurer, qu’elle pouvait lâcher prise. Et c’est ce qu’elle a fait. Et c’est ainsi qu’elle a pu mieux gérer sa douleur, ses contractions.
C’était un moment très intense pour moi comme pour elle, nous étions unies et guidées par ces contractions qui la menaient doucement et douloureusement à la rencontre de son bébé.

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